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Le Ministre Gassama Diaby sollicité pour la mise en place d’un parlement de la société civile africa


Les précurseurs du futur parlement ouest-africain ont tenu à rencontrer, jeudi, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté Khalifa Gassama Diaby. Pour Sekou Koureyssi Condé, directeur exécutif du African Crisis Group (ACG) et de la CANEG (Convention des Acteurs non Etatiques de Guinée), il fallait accorder la primeur des rencontres avec les autorités guinéennes au ministre Diaby. « Parce qu’il est le partenaire de la société civile au sein du gouvernement. Et, quand on parle de citoyenneté, de démocratie et de droits de l’homme en Guinée, c’est lui », a expliqué Sekou Koureyssi Condé, qui est venu rencontrer le ministre en compagnie d’acteurs des sociétés civiles sénégalaise et burkinabè.

Les hôtes Burkinabés et Sénégalais semblaient bien connaître le ministre Gassama Diaby. Puisque, dans leurs premiers propos devant le ministre, Sadikh Niass de la société civile sénégalaise et Basile Darga de la société civile burkinabè ont exprimé le plaisir de se trouver devant un ministre qu’ils ont longtemps suivi ses actions à distance via les médias.

» Parler des questions de droits de l’homme, de citoyenneté et de paix devant le ministre Gassama n’est jamais aisé, parce qu’il maîtrise ces questions et cela est reconnu au delà de la Guinée » dira en substance un intellectuel sénégalais acteur de la société civile sénégalaise.

Au terme de près d’une heure d’échange avec le ministre, Dr Koureissy Condé et sa suite son repartis satisfaits du ministère de l’Unité nationale. Ils ont en effet eu des échanges enrichis avec le ministre. Gassama Diaby leur a surtout exprimé son entier soutien et à travers lui celui du gouvernement guinéen pour la mise en place d’un parlement ouest-africain de la société civile.

L’idée de la mise en place d’un parlement sous régional a en effet plu à Khaliffa Gassama Diaby qui « partage certaines convictions, notamment celles relatives à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit, de la citoyenneté et de l’intégration africaine » avec les précurseurs du parlement ouest-africain de la société civile. Comme eux, Gassama Diaby croit que les Africains ont aujourd’hui besoin d’une synergie d’action face aux nombreux défis qu’ils ont à relever. « Nous espérons que ce travail va continuer avec sérieux et responsabilités », a émis le ministre.

Si le ministre souhaite la mise en place du parlement ouest-africain de la société civile, c’est parce qu’il croit en la force et la nécessité de la société civile pour changer la donne en Afrique. « La société civile guinéenne ou africaine est indispensable dans ce mécanisme de construction d’un système démocratique qui soit à même de permettre aux Etats africains de sortir de leurs multiples impasses et difficultés structurelles et fonctionnelles », a exprimé le ministre Diaby.

A situation inédite, solution appropriée. Avec les mutations actuelles dans les sociétés africaines, Gassama Diaby est donc partant pour une société civile élargie et structurée. Mais aussi, croit le ministre guinéen, la société civile africaine devrait être rigoureuse, sereine et lucide pour qu’elle puisse susciter, entretenir et consolider la prise de conscience des citoyens conscients quant à leurs droits et de leur devoirs. « Je crois que nous avons besoin de faire preuve de créativité intellectuelle pour avoir une société civile a partir de laquelle naisse des citoyens conscients de leurs droits et de leurs devoirs… Parce qu’il n’y a pas de démocratie saine sans société civile efficace et responsable », a conseillé le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté.

Dans la foulée, Gassama dira que l’Afrique a besoin d’une société civile qui ne se limite pas à des mandats politiques et au temps politique. Parce que dira t il en conclusion » la société civile doit être le point d’équilibre dans la démocratie ». Ils en sont répartis convaincus et rassurés de la hauteur de vue du Ministre et de son soutien.


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