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Affaire 28 Septembre : « s’il n’y a pas la volonté de l’Etat guinéen à juger cette affaire, la Cpi s


A quand l’ouverture du procès des massacres du 28 Septembre 2009 ? Cette question était au cœur d’une conférence de presse tenue ce vendredi 28 Juillet à la maison de la presse. Au cours de cette rencontre, le président de l’OGDH, Abdoul Gadiri Diallo a déclaré que « si aucune volonté politique n’est manifestée pour pouvoir permettre de tenir le procès, on va en tirer toutes les conséquences sur la base de ce que les victimes elles-mêmes nous demanderont ». « Nous sommes dans la dernière ligne droite. (…) Donc, on ne peut pas aller au-delà du 28 Septembre 2017. Ce qui signifie deux choses : on mène la pression la plus musculeuse tout en faisant la manifestation publique pour ramener les autorités guinéennes à comprendre et deuxième chose, si la volonté politique ne se manifeste pas en termes d’intention d’aller à un procès, on va être obligés de tirer les conséquences et de prendre les dispositions qui s’imposent. Si aucune volonté politique n’est manifestée pour pouvoir permettre de tenir le procès, on va en tirer toutes les conséquences sur la base de ce que les victimes elles-mêmes nous demanderont », menace le président de l’OGDH. Le directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) Florent GEEL a lui fait savoir que s’il n’y a ni la volonté ou la capacité de l’Etat guinéen à juger cette affaire, la Cour pénale internationale sera obligée de la reprendre. « L’un des objectifs pour nous c’est de tenir ce procès en Guinée. Quels que soient ceux qui sont au pouvoir en Guinée hier, aujourd’hui comme demain la lutte contre l’impunité est un principe. C’est le principe de justice et donc quel que soit le pouvoir qui est à la tête de l’Etat guinéen, ce pouvoir a l’obligation de juger. C’est pourquoi, la Cour pénale internationale ne s’est pas saisie de l’affaire du 28 septembre parce qu’il y avait une expression, une volonté exprimée de juger ce procès en Guinée. Donc s’il n’y a ni la volonté ou aussi il n’y a pas la capacité de l’Etat guinéen à juger cette affaire, la Cour pénale internationale sera obligée de la reprendre. Mais dans l’intérêt de tous, c’est que ce procès se tienne en Guinée et très prochainement », a-t-il précisé.


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