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Sanctions américaines contre la Russie : à quoi a servi « la collaboration » contre Hillary Clinton


La combine d’amateurs entre Trump et Poutine, n’a servi ni à l’un ni à l’autre, la presse américaine l’a découverte très tôt, raison pour laquelle leur président l’a immédiatement prise en grippe et est comme on dit : « allé au devant par derrière » pour lui couper la route, mais c’est mal la connaître dans sa persévérance des révélations.

Les rencontres entre les diplomates russes et les proches de Trump sortent de l’ombre de jour en jour, ceux qui avaient commencé par nier ont fini par se mettre à table en biaisant tant bien que mal, les démissions se suivent, certaines demandes de démission résistent.

Ce qui est aberrant dans cette affaire, c’est qu’au lieu de nuire à Hillary, à certains égards, c’était l’effet contraire. Hillary a été plébiscitée par le vote populaire et Trump n’a été élu que par les grands électeurs, allez comprendre quelque chose de ce système électoral, mais les grands électeurs n’ont pas été influencés par ces attaques informatiques. Autrement, ils auraient parlé. Donc, peut-on dire que les attaques informatiques russes ont eu une influence prépondérante sur l’échec de l’une et sur l‘élection et de l’autre ? Le mandat de Trump n’est pas trop menacé, l’impeachment est loin de lui.

La cause des tourments profonds de Trump est dans son propre camp : en continuant de s’attaquer arrogamment à tout ceux qui ne partagent pas ses opinions et convictions, parfois insolites, il s’est mis à dos certains membres du Congrès de son propre camp et en s’attaquant surtout de façon morbide et vaine aux acquis de son prédécesseurs comme l’Obama Care et entre autres aux entrées aux USA des ressortissants des pays arabes ciblés pour terrorisme, certains des siens du Congrès ne le suivent plus. De désaveux en désaveux, on vient d’entendre parler de sanctions économiques du Sénat américain contre la Russie de son ami Poutine sur le gaz. Ça va faire mal.

Décidément, la combine n’a fait que mauvaise presse intérieurement à Donald Trump qui est tiraillé de toutes parts et Vladimir Poutine n’a fait que tirer les marrons du feu. Seulement, Ces sanctions sont-elles dans le sens de mettre les bâtons dans la roue de Trump, d’une part, et de l’autre, à sanctionner la Russie pour ses immixtions ? Beaucoup le croient, nous aussi.

La balle est dans le camp de Donald Trump s’il fait appliquer ces sanctions contre la Russie, dans le but d’apaiser et de contenter l’opinion de son camp républicain traditionnellement hostile à la Russie tout ce qui a été obtenu en Syrie iront à vau-l’eau. Dans ce cas, Bachar Al-Assad n’a qu’à se tenir à carreau, mais s’il s’oppose à ces sanctions contre la Russie, il n’est pas sûr que d’autres rétorsions existent dans la manche des Républicains et même des Démocrates.

Le seul fétu argument pour Trump de ne pas faire appliquer les sanctions du Congrès contre la Russie de son ami est probablement que ces sanctions font hurler les Européens qui ne vont pas tarder à redevenir les meilleurs alliés de Trump demain pour éviter les sanctions à la Russie sous prétexte des « dégâts collatéraux » pour l’Europe.

Si les déboires pouvaient servir de choc psychologique et inciter Trump sur la voie de la raison de revenir dans les accords sur le climat…


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