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L’an 33 de la mort de feu Ahmed Sekou Touré célébré, à Siguiri


L’an 33 de la mort de feu Ahmed Sekou Touré célébré, à Siguiri Ce dimanche 26 mars 2017, le 33e anniversaire de la mort du père de la révolution guinéenne a été célébré, à Siguiri par le club Ahmed Sekou Touré sous fond de recueillement, a-t-on constaté sur place.

C'est le centre culturel des communicateurs traditionnels qui a servi de cadre à cette manifestation de commémoration de la mort du feu camarade Ahmed Sekou Touré, premier président guinéen. Ceci en présence des autorités préfectorales et sages de la localité. Dans son discours de bienvenue, le président du club Ahmed Sekou Touré de Siguiri Mamadou Traoré a parlé de l'objectif de cette journée. "En ce jour 33e anniversaire de la mort de ce héros, notre club montrera à cette génération future que cet homme, loin d'être un sanguinaire et un tyran, a été un éclaireur pour les anciens et une référence pour les nouveaux. Nous savons qu'en ce jour, aucun Africain ou Guinéen ne passe la journée sans faire la prière en la mémoire de ce grand homme ", affirme-t-il.

En guise de témoignage, Adama Diabaté est revenu sur une de ses rencontres avec le feu président Ahmed Sekou Touré. " Le 17 mars 1980, Sekou Touré était venu à Kankan ; en ce moment, j'étais instituteur ordinaire stagiaire, il m'a offert neuf mille sylis et en ce moment j'étais payé à trois mille cinq cent sylis. Il fut un grand homme dans le monde avec la résolution de plusieurs conflits dans le monde", a-t-il déclaré.

Le préfet Elhadj Ibrahima Kalil Keita parle d'une fierté en ce jour. " Je remercie la nouvelle génération pour cet acte posé, car ce jour doit être une manière pour nous de cultiver la paix et montrer que Sekou Touré a marqué son temps, tout en rappelant son parcours ", dit-il. Cette commémoration s'est terminée par une pièce de théâtre et une prière pour la mémoire du défunt.

Sekou Touré fut le premier président guinéen. Il est décédé le 26 mars 1984. Il est accusé par ses détracteurs comme étant un sanguinaire à cause du tristement célèbre camp Boiro ou de milliers de Guinéens furent tués ; allégations que ses supporters réfutent.


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