GUINÉE/TRANSPORT AÉRIEN : PLACE À GUINEA AIRLINES PAR DIALLOFÉVRIER 26, 201790
Il y a déjà longtemps que la cité était envahie par des informations relatives à la naissance d’une nouvelle compagnie aérienne en Guinée. Le nom Air Guinée était sur toutes les lèvres. Voilà que la compagnie Guinea Airlines est inaugurée ce samedi 25 février par le président Alpha Condé. « Un jour historique pour le ciel guinéen », selon Antonio Souaré, promoteur, qui marque « un nouveau décollage » qu’on veut « moins turbulent et durable. »
Pour Antonio Souaré, Guinea Airlines « ambitionne de tourner la longue, douloureuse et sombre situation qui a rendu le trafic national et nos concitoyens totalement dépendants des aléas des compagnies aériennes étrangères desservant Conakry au gré de leurs intérêts depuis la mise à mort de notre souveraineté et fierté nationales « Air Guinée » vers la fin des années 90 et le début des années 2000. »
Il soutient que le désenclavement de Conakry et les grandes villes du pays est un impératif, une exigence, un défi du monde moderne, du commerce international et celui des affaires que Guinea Airlines entend relever.
Parait que la compagnie débute avec cinq appareils et compte desservir les lignes :
Labé – Dakar – Bandjul ; NZérékoré – Abidjan ; NZérékoré – Monrovia – Freetown ; Kankan – Bamako – Abidjan ; Siguiri – Bamako – Abidjan.
Il a précisé que la compagnie est le fruit du partenariat entre son Holding, le Groupe Business Marketing (GBM) et le Groupe Regourd Aviation de France, représenté par Monsieur Alain Regourd
Antonio Souaré a remercié le président Alpha Condé qui se serait personnellement impliqué et le climat propice aux affaires et à l’investissement qu’a instauré son régime.
Sauf que du travail reste à faire. Le promoteur a prié le ministère des transports et les autres services compétents « de doter nos aérogares nationales d’installations appropriées et de réhabiliter les pistes d’atterrissages permettant d’assurer un trafic aérien régulier et sécurisé. » Ce fondamentale. Il ne s’agit pas que d’avoir des avions. Il faut surtout des installations et des pistes. Or, dans maintes villes du pays, les aéroports ont été envahis par des constructions jusqu’à zéro mètre des pistes. Même que Guinea Airlines a besoin de l’appui et de la protection de l’Etat pour faire face à la concurrence aérienne mondiale. Des observateurs pensent que la compagnie devrait compter sur ses propres ailes : qualité des appareils et des services offerts.
