top of page

Manifestation à Tunis contre un retour des jihadistes tunisiens


"Non à la repentance ! Non à la liberté pour les groupes terroristes", ont scandé samedi les protestataires, dont certains clamaient également des slogans contre Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha membre de la coalition gouvernementale. Rached Ghannouchi avait soutenu dans le passé l'idée de "repentance" pour les jihadistes tunisiens qui voudraient rentrer chez eux, à la condition qu'ils abandonnent la violence.

Quelque 800 jihadistes tunisiens de retour

La manifestation de samedi intervient également moins d'une semaine après l'attentat sur un marché de Noël à Berlin qui a fait 12 morts et dont l'auteur présumé est un Tunisien de 24 ans qui devait être expulsé d'Allemagne. Ce dernier avait fait allégeance à l’organisation de l’État islamique (EI), qui a revendiqué l'attentat, selon une vidéo diffusée par l'agence de propagande du groupe.

Trois jihadistes présumés liés au suspect tunisien ont été arrêtés vendredi, a annoncé samedi le ministère tunisien de l'Intérieur sans toutefois mentionner s'ils avaient un lien avec l'attaque.

Vendredi soir, le ministre tunisien de l'Intérieur Hédi Majdoub avait indiqué devant le Parlement que 800 Tunisiens ayant rejoint une organisation extrémiste étaient rentrés en Tunisie.

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste armée responsable de la mort de plus d'une centaine de soldats et de policiers, mais aussi d'une vingtaine de civils et de 59 touristes étrangers selon des chiffres officiels.


bottom of page